Un guide des derniers rites

Confession

Si possible, une personne gravement malade devrait faire tout ce quelle peut pour aller dabord à la confession sacramentelle. La réception des autres sacrements ne dépend pas nécessairement de la confession sacramentelle, mais une confession valide garantit que lâme est correctement disposée à recevoir lonction du malade et la communion finale. Il prépare également lâme à recevoir lindulgence du pardon apostolique, surtout si un prêtre nest pas présent au moment de la mort de la personne.

Une personne malade peut demander la confession sacramentelle de plusieurs manières . Sil est assez bien pour voyager, il peut se confesser à lune des heures prévues dans sa paroisse. Sil veut recevoir lonction des malades en même temps, il peut prendre rendez-vous avec un prêtre pour recevoir les derniers sacrements. Sil est confiné chez lui, lui ou quelquun agissant en son nom peut demander à un prêtre de lui rendre visite pour se confesser.

Parfois, il peut être difficile de convaincre un prêtre occupé de rendre visite à un patient malade, en particulier lorsque le prêtre n’a pas d’ordinaire des fonctions d’aumônier dans un hôpital. Je recommande que la personne malade ou ses soignants continuent de pétitionner le bureau dun aumônier de lhôpital ou les paroisses locales pour envoyer un prêtre. Ne perdez pas courage, nacceptez pas «non» pour une réponse, et nacceptez pas de délégués non sacerdotaux – comme les diacres ou les ministres extraordinaires de la Sainte Communion – lorsque des sacrements sont nécessaires que seul un prêtre peut offrir (confession, onction des malades).

Onction des malades

Nayant pas reçu lonction des malades auparavant, jai été surpris de découvrir que la célébration de ce sacrement dans sa forme complète, qui est une liturgie et pas seulement une onction dhuile. En plus de lonction, elle comprend un rite pénitentiel (à moins quelle nait été précédée dune confession sacramentelle), la lecture de lÉcriture, une brève homélie, une litanie et une imposition des mains. Cette liturgie peut être célébrée pour un seul malade ou pour un groupe de malades, et peut être célébrée au cours dune messe (CEC 1517). Ce sacrement est un  » le renforcement, la paix et le courage pour surmonter les difficultés qui accompagnent la maladie grave ou la fragilité de la vieillesse. Cette grâce est un don du Saint-Esprit, qui renouvelle la confiance et la foi en Dieu et renforce contre les tentations du malin, la tentation du découragement et de langoisse face à la mort »(CEC 1520).

Pendant des siècles, lonction des malades était ordinairement donnée à ceux qui étaient en danger immédiat de mort, cest pourquoi on lappelait lextrême onction («onction finale»). Après le Concile Vatican II, lÉglise a encouragé la réception de la Sainte-Cène «dès comme nimporte quel fidèle commence à être en danger de mort de maladie ou de vieillesse », et, lorsque cest le cas,« le moment approprié pour lui de recevoir ce sacrement est certainement déjà arrivé »(Sacram Unctionem Infirmorum).

Communion finale

Idéalement, le sacrement final quun catholique reçoit devrait être lEucharistie, qui fait office de viatique (en latin, «provision pour un voyage»).

Communion dans le corps et le sang du Christ, reçue en ce moment de « passage » au Père, a une signification et une importance particulières. Cest la semence de la vie éternelle et la puissance de la résurrection, selon les paroles du Seigneur: « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. » Sacrement du Christ une fois mort et ressuscité, lEucharistie est ici le sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde au Père (CEC 1524).

La communion peut être donnée à un malade par le prêtre après la célébration de la confession et de lonction du malade. Elle peut également être apportée au malade à des occasions ultérieures par un diacre ou un ministre extraordinaire. Si les soignants sont convenablement disposés à la recevoir, la communion peut aussi leur être apportée pour les renforcer dans leurs tâches pour le malade.

Qui peut recevoir les derniers rites?

Le Code de droit canonique prévoit que le les derniers rites peuvent être donnés à tout catholique disposé à les recevoir. Ils peuvent également être donnés aux non-catholiques baptisés « qui ne peuvent pas approcher un ministre de leur propre communauté et qui les demandent spontanément, à condition quils manifestent la foi catholique à légard de ces sacrements et sont correctement disposés »(canon 844). Si un malade nest pas baptisé, il peut demander le baptême, qui sert de «porte dentrée aux sacrements» (849). Le droit canonique ajoute également: «Lonction du malade ne doit pas être conférée à ceux qui persistent obstinément à un péché manifestement grave »(1007).

Tous les sacrements finaux sont répétables. Une personne malade peut demander des aveux chaque fois quelle pense raisonnablement en avoir besoin.Il peut demander que la communion lui soit apportée quotidiennement ou hebdomadairement; sil est confiné à la maison, il doit normalement respecter les ressources de la paroisse pour distribuer la communion à ceux qui ne peuvent pas assister à la messe. Lonction des malades peut être donnée à nouveau si une maladie saggrave, ou si un patient rechute après avoir retrouvé sa santé. >

La valeur évangélique des derniers rites

On ne sait jamais quand être catholique dans un espace public offrira loccasion de témoigner de sa foi. Alors que jétais sur le point dêtre emmené pour une opération chirurgicale, je me suis tourné vers une amie catholique qui ma accompagnée à lhôpital et lui a demandé de prier un chapelet de la miséricorde divine pour moi pendant lopération. Elle a tout de suite accepté.

Soudain, lune des infirmières qui mavait préparé à une opération ma demandé: «Êtes-vous catholique?» Jai répondu: « Oui. Si quelque chose devait marriver, veuillez appeler un prêtre. Linfirmière a répondu: « Voudriez-vous prier un Je vous salue Marie avant de partir? » Jai accepté, et nous avons tous prié un Je vous salue Marie ensemble.

Il mest apparu plus tard que la prière avait sans aucun doute été entendue dans toute la salle par dautres patients qui se préparaient à la chirurgie ce jour-là et par leurs soignants. eux aussi ont été réconfortés dentendre cette invocation à la Sainte Mère, lui demandant de prier pour nous pécheurs maintenant et à lheure de notre mort.

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