6f. « Codes esclaves »

The Granger Collection, New York

Nat Turner sest inspiré des visions de lEsprit pour diriger un soulèvement desclaves en Virginie le 22 août 1831.

Les esclaves nont pas accepté leur sort sans protester. De nombreux exemples de rébellion étaient connus des Américains, même à lépoque coloniale. Ces rébellions ne se limitaient pas au Sud. En fait, lun des premiers exemples de soulèvement desclaves remonte à 1712 à Manhattan. Au fur et à mesure que les Afro-Américains des colonies devenaient de plus en plus nombreux, il y avait une paranoïa justifiée de la part des colons blancs selon laquelle une rébellion violente pouvait se produire dans son propre quartier. Cest cette peur de la rébellion qui a conduit chaque colonie à passer une série de lois restreignant les comportements des esclaves. Les lois étaient connues sous le nom de codes des esclaves.

Bien que chaque colonie avait des idées différentes sur les droits des esclaves, il y avait des points communs dans les codes des esclaves dans les régions où lesclavage était commun. Légalement considérés comme des biens, les esclaves nétaient pas autorisés à posséder leurs propres biens. Ils nétaient pas autorisés à se rassembler sans la présence dune personne blanche. Les esclaves qui vivaient hors de la plantation étaient soumis à des couvre-feux spéciaux.

Devant les tribunaux, un esclave accusé de tout crime contre une personne blanche était condamné. Aucun témoignage ne pouvait être fait par un esclave contre une personne blanche. Par conséquent, la version de l’histoire de l’esclave ne pouvait jamais être racontée devant un tribunal. Bien entendu, les esclaves étaient également manifestement absents des jurys.

Les codes de lesclave avaient des effets ruineux sur la société afro-américaine. Il était illégal denseigner à un esclave à lire ou à écrire. Cependant, des motifs religieux prévalaient parfois, car de nombreux Blancs pieux Les chrétiens éduquaient des esclaves pour permettre la lecture de la Bible. Ces mêmes chrétiens ne reconnaissaient pas le mariage entre esclaves dans leurs lois. Cela permettait de justifier plus facilement léclatement des familles en vendant une si ses membres à un autre propriétaire.

Au fur et à mesure que le temps passait et que le nombre dAfro-Américains dans le Nouveau Monde augmentait, les craintes de leurs ravisseurs blancs augmentaient. Avec chaque nouvelle rébellion, les codes de lesclave devenaient de plus en plus stricts, abrégeant encore les droits et privilèges déjà limités que ce peuple opprimé pouvait espère en profiter.

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