René-Robert Cavelier, sieur de La Salle (Français)


Tentatives dexpansion de la Nouvelle-France

À Fort-Frontenac, La Salle contrôlait une grande partie du commerce des fourrures et ses affaires prospéraient. Mais son ambition sans repos le poussa à rechercher de plus grandes fins. Lors dune autre visite en France en 1677, il obtint du roi lautorité dexplorer «louest de la Nouvelle-France» et la permission de construire autant de forts quil le souhaitait, ainsi que de détenir un monopole précieux sur le commerce des peaux de buffles. / p>

Comme le projet devait être réalisé à ses propres frais, il a emprunté de grosses sommes à Paris et à Montréal, et il a commencé à être empêtré dans un enchevêtrement de dettes qui allait gâcher tous ses Les propositions de La Salle suscitèrent également encore plus lhostilité des jésuites, qui sopposèrent résolument à tous ses projets.

De retour au Canada en 1678, La Salle était accompagné dun soldat italien de fortune, Henri de Tonty, qui devint son ami et allié le plus fidèle, construisit au début de lannée suivante le «Griffon», premier voilier commercial sur le lac Érié, quil espérait payer pour une expédition dans lintérieur jusquau Mississippi. Des Indiens Seneca au-dessus des chutes du Niagara, il apprit à faire de longs voyages par voie terrestre, à pied en toute saison, en se nourrissant de gibier et dun petit sac de maïs. Son voyage de Niagara à Fort-Frontenac en plein hiver a gagné ladmiration dun membre normalement critique de ses expéditions, le frère Louis Hennepin.

Le grand projet de La Salle de transporter des marchandises dans des voiliers comme le  » Griffon ”sur les lacs et sur le Mississippi a été frustré par lépave de ce navire et par la destruction et la désertion de Fort-Crèvecoeur sur la rivière Illinois, où un deuxième navire était en construction en 1680. Fier et inflexible par nature, La Salle essayait de plier les autres à sa volonté et en exigeait souvent trop, bien quil nen fût pas moins dur avec lui-même.Après plusieurs déceptions, il atteignit enfin la jonction de lIllinois avec le Mississippi et aperçut pour la première fois le fleuve quil avait rêvé depuis si longtemps. Mais il a dû se refuser la chance de lexplorer. Entendant que Tonty et son groupe étaient en danger, il sest retourné pour les aider.

Après de nombreuses vicissitudes, La Salle et Tonty réussi à faire du canoë sur le Mississippi et atteint le golfe du Mexique. Là, le 9 avril 1682, lexplorateur proclama tout le bassin du Mississippi pour la France et le nomma Louisiane. De nom, au moins, il a acquis pour la France la moitié la plus fertile du continent nord-américain.

René-Robert Cavelier, sieur de La Salle

Lexplorateur français René-Robert Cavelier, sieur de La Salle prend possession de la Louisiane, 1682.

© Nord Archives de photos de vent

Lannée suivante, La Salle construisit Fort-Saint-Louis à Starved Rock sur la rivière Illinois (maintenant un parc dÉtat), et ici il a organisé une colonie de plusieurs milliers dIndiens. Pour maintenir la nouvelle colonie, il demanda l’aide de Québec, mais Frontenac avait été remplacé par un gouverneur hostile aux intérêts de La Salle, et La Salle reçut l’ordre de céder Fort-Saint-Louis. Il a refusé et a quitté lAmérique du Nord pour faire appel directement au roi. Accueilli à Paris, La Salle reçut une audience avec Louis XIV, qui le favorisa en ordonnant au gouverneur de restituer intégralement les biens de La Salle.

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